Apprentissage: un déséquilibre qui appel certaines réformes

Le 7 janvier le Conseil d'analyse économique (CAE) publiait les résultats d'une étude portant sur la formation en alternance, réalisée par l'économiste Pierre Cahuc et le chercheur Marc Ferracci. Ce qu'il en ressort devrait certainement aider le gouvernement à repenser cette voie d'étude. Ainsi on apprend que l'apprentissage, à l'origine penser pour aider les jeunes peu ou pas diplômé à s'insérer professionnellement, profite plus en réalité aux apprentis de l'enseignement supérieur. Le taux d'apprentis sans diplôme a baissé de 60% à 35% entre 1992 et 2010. A l'inverse, dans l'enseignement supérieur il a augmenté de 24%. Pierre Cahuc estime qu'instaurer "un système plus redistributif et efficace pour les personnes les moins diplômées" en leur attribuant une plus grande part des subventions pour l'apprentissage, est à considérer très sérieusement. D'autre part la taxe d’apprentissage ne finance pas que l’apprentissage: en 2010, 38 % de cette dernière ont été affectés à l'enseignement professionnel et technologique hors apprentissage.

Date : 08/01/2015

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